La Première du nouveau film de Sofie Benoot, Apple Cider Vinegar, aura lieu le 8 Mai au cinéma Palace à Bruxelles. Cette projection marquera la première belge du film après sa selection au Festival Visions du Réel à Nyon, en Suisse. Le film sera suivi d'une session de Q&A avec Sofie Benoot.
Avila présente une collection de films belges soigneusement sélectionnés au style cinématographiques audacieux. Offrant une vision unique du monde, ces titres contemporains et classiques sont à découvrir en salle et en ligne.
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Découvrez sur grand écran du cinéma d'auteur belge stimulant, surprenant et qui donne à réfléchir. Avila, present! propose un programme inédit et diversifié de cinéma belge singulier. A partir du 11 Avril, le programme sera lancé avec Golden Eighties, un film de Chantal Akerman.
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L'œuvre de la cinéaste belge Chantal Akerman est célébrée cette année par plusieurs institutions culturelles telles que Bozar, Cinematek et Argos. Dans le cadre de cette rétrospective, Avila met en ligne trois documentaires impressionnants: D'Est (1993), Sud (1999) et De l'autre côté (2002).
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Un portrait poétique de Giorgi Shakhsuvarian, entraîneur de boxe arménien originaire de Tbilissi. Vivant et travaillant en Belgique, il prépare un jeune boxeur à devenir champion d’Europe. Le film entremêle la sensation de distance, l’expérience d’un flottement dans le temps et l’espace, et la dimension chorégraphique de la boxe.
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Dans une galerie marchande, clients et vendeuses se rencontrent tous les jours. Tous rêvent d'amour, chantent et dansent au rythme du chœur des shampouineuses. Un drame musical aux intrigues amoureuses complexes.
Un centre commercial de désirs
Perspective sur Golden Eighties
Texte d'introduction de Nina de Vroome
On est en 1986, dans un centre commercial de Bruxelles, et l’on rencontre une foule de personnages hauts en couleur. Il y a des magasins de vêtements et un salon de coiffure dans la lumière bleutée et stérile de façades en verre. Les talons des coiffeuses claquent joyeusement sur le carrelage blanc, lorsqu’un rebondissement romantique ravive les esprits. "Il l’a trompée !" Les clientes dévalent les escaliers, les épaules encore mouillées, et examinent les vitrines. Les shampouineuses chantent : "Il pleut ! Comme j'aime la pluie !", bien qu’on ait jamais l'occasion de la voir, la pluie, puisque le centre commercial est souterrain. La lumière du jour n'y pénètre pas et les personnages semblent se suffire les uns aux autres. Les nombreuses relations amoureuses restent confinées à cet univers de shopping.
Comédie musicale énergique, Golden Eighties est le film le plus coloré de Chantal Akerman, réalisé à l'âge de 36 ans. Akerman est née à Bruxelles dans une famille juive polonaise. Sa mère, dont les parents ont tous deux été assassinés à Auschwitz, est une survivante de l'Holocauste. Cette histoire familiale a joué un rôle majeur dans la vie et l'œuvre d'Akerman. Akeramn a plusieurs fois mis en images la relation avec sa mère, comme dans News from Home (1976), réalisé alors qu'elle vivait à New York, et No Home Movie (2015). Elle retourne en Belgique en 1973, où elle réalise notamment Je, tu, il, elle (1976), qui la rend célèbre. Elle s'installe ensuite à Paris. Elle a réalisé de nombreux longs métrages, courts métrages et documentaires qui ont inspiré des générations de cinéastes. Son film Jeanne Dielman, 23 quai du commerce, 1080 Bruxelles (1975) a récemment été nommé meilleur film de tous les temps par le magazine Sight&Sound du British Film Institute.
Dans une conversation avec le producteur de théâtre belge Jan Decorte, Akerman explique comment Golden Eighties s'est transformé très naturellement en comédie musicale. "Quand tu entres dans une galerie, le matin (...) il suffit que les filles arrivent plus ou moins en même temps et qu'elles ouvrent leur boutique, pour que ce soit déjà choregraphié". Les filles sont observées à travers les vitrines des magasins et, à leur tour, elles épient constamment ce qui se passe à l'extérieur. Tout le monde fait du "lèche-vitrines" : le centre commercial est avant tout un lieu où sont cultivés les désirs. La vitrine du magasin de vêtements éveille l’envie d'un nouveau look afin d’être attirant(e) pour l’objet de son désir.
Golden Eighties présente un tourbillon continu de désirs jamais satisfaits. Akerman a déclaré à ce sujet : "L'amour, c'est comme une jupe. Si l'une ne vous va pas, vous en cherchez une autre". Dans la société de consommation moderne, l'amour devient interchangeable. Dans les années 1980, la société semble se détacher des relations à long terme et du passé. Mais l'Histoire a bel et bien eu lieu. Le personnage de Jeanne Schwartz, interprété par Delphine Seyrig, est une survivante polonaise des camps de concentration. Aujourd'hui, elle tient un magasin de vêtements avec son mari ennuyeux et leur charmant fils. La vie se déroule donc désormais dans ce monde de verre et de shampoing parfumé.
Les mélodies des Golden Eighties restent en tête. Akerman a écrit les chansons elle-même, avec le compositeur Marc Hérouet, interprétées par la violoncelliste Sonia Wieder-Atherton, entre autres. À ses débuts, Akerman n'utilisait jamais de musique dans ses films, jusqu'à ce qu'elle rencontre Wieder-Atherton en 1984 et soit touchée par les rythmes, les motifs et l'énergie qu'elle apportait avec sa musique. Depuis, elles ont travaillé ensemble et sont devenues très proches. Sonia Wieder-Atherton a déclaré : "Je suis devenue sa bande-son, et elle est devenue les images de ma musique". Les images et la musique coïncident totalement dans Golden Eighties, une comédie musicale qui continue de résonner dans l'œuvre d'Akerman, où l'humour, le corps en mouvement et la musicalité restent omniprésents.
Dans une galerie marchande, clients et vendeuses se rencontrent tous les jours. Tous rêvent d'amour, chantent et dansent au rythme du chœur des shampouineuses. Un drame musical aux intrigues amoureuses complexes.
Un centre commercial de désirs
Perspective sur Golden Eighties
Texte d'introduction de Nina de Vroome
On est en 1986, dans un centre commercial de Bruxelles, et l’on rencontre une foule de personnages hauts en couleur. Il y a des magasins de vêtements et un salon de coiffure dans la lumière bleutée et stérile de façades en verre. Les talons des coiffeuses claquent joyeusement sur le carrelage blanc, lorsqu’un rebondissement romantique ravive les esprits. "Il l’a trompée !" Les clientes dévalent les escaliers, les épaules encore mouillées, et examinent les vitrines. Les shampouineuses chantent : "Il pleut ! Comme j'aime la pluie !", bien qu’on ait jamais l'occasion de la voir, la pluie, puisque le centre commercial est souterrain. La lumière du jour n'y pénètre pas et les personnages semblent se suffire les uns aux autres. Les nombreuses relations amoureuses restent confinées à cet univers de shopping.
Comédie musicale énergique, Golden Eighties est le film le plus coloré de Chantal Akerman, réalisé à l'âge de 36 ans. Akerman est née à Bruxelles dans une famille juive polonaise. Sa mère, dont les parents ont tous deux été assassinés à Auschwitz, est une survivante de l'Holocauste. Cette histoire familiale a joué un rôle majeur dans la vie et l'œuvre d'Akerman. Akeramn a plusieurs fois mis en images la relation avec sa mère, comme dans News from Home (1976), réalisé alors qu'elle vivait à New York, et No Home Movie (2015). Elle retourne en Belgique en 1973, où elle réalise notamment Je, tu, il, elle (1976), qui la rend célèbre. Elle s'installe ensuite à Paris. Elle a réalisé de nombreux longs métrages, courts métrages et documentaires qui ont inspiré des générations de cinéastes. Son film Jeanne Dielman, 23 quai du commerce, 1080 Bruxelles (1975) a récemment été nommé meilleur film de tous les temps par le magazine Sight&Sound du British Film Institute.
Dans une conversation avec le producteur de théâtre belge Jan Decorte, Akerman explique comment Golden Eighties s'est transformé très naturellement en comédie musicale. "Quand tu entres dans une galerie, le matin (...) il suffit que les filles arrivent plus ou moins en même temps et qu'elles ouvrent leur boutique, pour que ce soit déjà choregraphié". Les filles sont observées à travers les vitrines des magasins et, à leur tour, elles épient constamment ce qui se passe à l'extérieur. Tout le monde fait du "lèche-vitrines" : le centre commercial est avant tout un lieu où sont cultivés les désirs. La vitrine du magasin de vêtements éveille l’envie d'un nouveau look afin d’être attirant(e) pour l’objet de son désir.
Golden Eighties présente un tourbillon continu de désirs jamais satisfaits. Akerman a déclaré à ce sujet : "L'amour, c'est comme une jupe. Si l'une ne vous va pas, vous en cherchez une autre". Dans la société de consommation moderne, l'amour devient interchangeable. Dans les années 1980, la société semble se détacher des relations à long terme et du passé. Mais l'Histoire a bel et bien eu lieu. Le personnage de Jeanne Schwartz, interprété par Delphine Seyrig, est une survivante polonaise des camps de concentration. Aujourd'hui, elle tient un magasin de vêtements avec son mari ennuyeux et leur charmant fils. La vie se déroule donc désormais dans ce monde de verre et de shampoing parfumé.
Les mélodies des Golden Eighties restent en tête. Akerman a écrit les chansons elle-même, avec le compositeur Marc Hérouet, interprétées par la violoncelliste Sonia Wieder-Atherton, entre autres. À ses débuts, Akerman n'utilisait jamais de musique dans ses films, jusqu'à ce qu'elle rencontre Wieder-Atherton en 1984 et soit touchée par les rythmes, les motifs et l'énergie qu'elle apportait avec sa musique. Depuis, elles ont travaillé ensemble et sont devenues très proches. Sonia Wieder-Atherton a déclaré : "Je suis devenue sa bande-son, et elle est devenue les images de ma musique". Les images et la musique coïncident totalement dans Golden Eighties, une comédie musicale qui continue de résonner dans l'œuvre d'Akerman, où l'humour, le corps en mouvement et la musicalité restent omniprésents.
Dans une galerie marchande, clients et vendeuses se rencontrent tous les jours. Tous rêvent d'amour, chantent et dansent au rythme du chœur des shampouineuses. Un drame musical aux intrigues amoureuses complexes.
Un centre commercial de désirs
Perspective sur Golden Eighties
Texte d'introduction de Nina de Vroome
On est en 1986, dans un centre commercial de Bruxelles, et l’on rencontre une foule de personnages hauts en couleur. Il y a des magasins de vêtements et un salon de coiffure dans la lumière bleutée et stérile de façades en verre. Les talons des coiffeuses claquent joyeusement sur le carrelage blanc, lorsqu’un rebondissement romantique ravive les esprits. "Il l’a trompée !" Les clientes dévalent les escaliers, les épaules encore mouillées, et examinent les vitrines. Les shampouineuses chantent : "Il pleut ! Comme j'aime la pluie !", bien qu’on ait jamais l'occasion de la voir, la pluie, puisque le centre commercial est souterrain. La lumière du jour n'y pénètre pas et les personnages semblent se suffire les uns aux autres. Les nombreuses relations amoureuses restent confinées à cet univers de shopping.
Comédie musicale énergique, Golden Eighties est le film le plus coloré de Chantal Akerman, réalisé à l'âge de 36 ans. Akerman est née à Bruxelles dans une famille juive polonaise. Sa mère, dont les parents ont tous deux été assassinés à Auschwitz, est une survivante de l'Holocauste. Cette histoire familiale a joué un rôle majeur dans la vie et l'œuvre d'Akerman. Akeramn a plusieurs fois mis en images la relation avec sa mère, comme dans News from Home (1976), réalisé alors qu'elle vivait à New York, et No Home Movie (2015). Elle retourne en Belgique en 1973, où elle réalise notamment Je, tu, il, elle (1976), qui la rend célèbre. Elle s'installe ensuite à Paris. Elle a réalisé de nombreux longs métrages, courts métrages et documentaires qui ont inspiré des générations de cinéastes. Son film Jeanne Dielman, 23 quai du commerce, 1080 Bruxelles (1975) a récemment été nommé meilleur film de tous les temps par le magazine Sight&Sound du British Film Institute.
Dans une conversation avec le producteur de théâtre belge Jan Decorte, Akerman explique comment Golden Eighties s'est transformé très naturellement en comédie musicale. "Quand tu entres dans une galerie, le matin (...) il suffit que les filles arrivent plus ou moins en même temps et qu'elles ouvrent leur boutique, pour que ce soit déjà choregraphié". Les filles sont observées à travers les vitrines des magasins et, à leur tour, elles épient constamment ce qui se passe à l'extérieur. Tout le monde fait du "lèche-vitrines" : le centre commercial est avant tout un lieu où sont cultivés les désirs. La vitrine du magasin de vêtements éveille l’envie d'un nouveau look afin d’être attirant(e) pour l’objet de son désir.
Golden Eighties présente un tourbillon continu de désirs jamais satisfaits. Akerman a déclaré à ce sujet : "L'amour, c'est comme une jupe. Si l'une ne vous va pas, vous en cherchez une autre". Dans la société de consommation moderne, l'amour devient interchangeable. Dans les années 1980, la société semble se détacher des relations à long terme et du passé. Mais l'Histoire a bel et bien eu lieu. Le personnage de Jeanne Schwartz, interprété par Delphine Seyrig, est une survivante polonaise des camps de concentration. Aujourd'hui, elle tient un magasin de vêtements avec son mari ennuyeux et leur charmant fils. La vie se déroule donc désormais dans ce monde de verre et de shampoing parfumé.
Les mélodies des Golden Eighties restent en tête. Akerman a écrit les chansons elle-même, avec le compositeur Marc Hérouet, interprétées par la violoncelliste Sonia Wieder-Atherton, entre autres. À ses débuts, Akerman n'utilisait jamais de musique dans ses films, jusqu'à ce qu'elle rencontre Wieder-Atherton en 1984 et soit touchée par les rythmes, les motifs et l'énergie qu'elle apportait avec sa musique. Depuis, elles ont travaillé ensemble et sont devenues très proches. Sonia Wieder-Atherton a déclaré : "Je suis devenue sa bande-son, et elle est devenue les images de ma musique". Les images et la musique coïncident totalement dans Golden Eighties, une comédie musicale qui continue de résonner dans l'œuvre d'Akerman, où l'humour, le corps en mouvement et la musicalité restent omniprésents.
Dans une galerie marchande, clients et vendeuses se rencontrent tous les jours. Tous rêvent d'amour, chantent et dansent au rythme du chœur des shampouineuses. Un drame musical aux intrigues amoureuses complexes.
Un centre commercial de désirs
Perspective sur Golden Eighties
Texte d'introduction de Nina de Vroome
On est en 1986, dans un centre commercial de Bruxelles, et l’on rencontre une foule de personnages hauts en couleur. Il y a des magasins de vêtements et un salon de coiffure dans la lumière bleutée et stérile de façades en verre. Les talons des coiffeuses claquent joyeusement sur le carrelage blanc, lorsqu’un rebondissement romantique ravive les esprits. "Il l’a trompée !" Les clientes dévalent les escaliers, les épaules encore mouillées, et examinent les vitrines. Les shampouineuses chantent : "Il pleut ! Comme j'aime la pluie !", bien qu’on ait jamais l'occasion de la voir, la pluie, puisque le centre commercial est souterrain. La lumière du jour n'y pénètre pas et les personnages semblent se suffire les uns aux autres. Les nombreuses relations amoureuses restent confinées à cet univers de shopping.
Comédie musicale énergique, Golden Eighties est le film le plus coloré de Chantal Akerman, réalisé à l'âge de 36 ans. Akerman est née à Bruxelles dans une famille juive polonaise. Sa mère, dont les parents ont tous deux été assassinés à Auschwitz, est une survivante de l'Holocauste. Cette histoire familiale a joué un rôle majeur dans la vie et l'œuvre d'Akerman. Akeramn a plusieurs fois mis en images la relation avec sa mère, comme dans News from Home (1976), réalisé alors qu'elle vivait à New York, et No Home Movie (2015). Elle retourne en Belgique en 1973, où elle réalise notamment Je, tu, il, elle (1976), qui la rend célèbre. Elle s'installe ensuite à Paris. Elle a réalisé de nombreux longs métrages, courts métrages et documentaires qui ont inspiré des générations de cinéastes. Son film Jeanne Dielman, 23 quai du commerce, 1080 Bruxelles (1975) a récemment été nommé meilleur film de tous les temps par le magazine Sight&Sound du British Film Institute.
Dans une conversation avec le producteur de théâtre belge Jan Decorte, Akerman explique comment Golden Eighties s'est transformé très naturellement en comédie musicale. "Quand tu entres dans une galerie, le matin (...) il suffit que les filles arrivent plus ou moins en même temps et qu'elles ouvrent leur boutique, pour que ce soit déjà choregraphié". Les filles sont observées à travers les vitrines des magasins et, à leur tour, elles épient constamment ce qui se passe à l'extérieur. Tout le monde fait du "lèche-vitrines" : le centre commercial est avant tout un lieu où sont cultivés les désirs. La vitrine du magasin de vêtements éveille l’envie d'un nouveau look afin d’être attirant(e) pour l’objet de son désir.
Golden Eighties présente un tourbillon continu de désirs jamais satisfaits. Akerman a déclaré à ce sujet : "L'amour, c'est comme une jupe. Si l'une ne vous va pas, vous en cherchez une autre". Dans la société de consommation moderne, l'amour devient interchangeable. Dans les années 1980, la société semble se détacher des relations à long terme et du passé. Mais l'Histoire a bel et bien eu lieu. Le personnage de Jeanne Schwartz, interprété par Delphine Seyrig, est une survivante polonaise des camps de concentration. Aujourd'hui, elle tient un magasin de vêtements avec son mari ennuyeux et leur charmant fils. La vie se déroule donc désormais dans ce monde de verre et de shampoing parfumé.
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