Es ist immer Krieg : ces mots inquiétants, empruntés à la poétesse et écrivaine Ingeborg Bachmann, constituent le sous-titre du dernier film d'Annik Leroy, TREMOR.
Le film se développe sous l’impulsion des voix qui le traversent – celles des poètes et des fous, d’une mère ou d’un enfant. De la pensée réflexive au récit spontané, du témoignage à la fiction, chacun prend la parole pour dire son expérience de la violence et de la guerre. Nous les écoutons tandis que notre regard plonge dans des lieux impossibles à situer, des paysages marqués de cicatrices. Des bruits venus d’ailleurs s’infiltrent. L’image se déforme, devient poreuse. La musique survient. Le film se resserre sur la présence d’un pianiste, avant de se diffracter à nouveau … TREMOR est un voyage sensible entre souvenir et cauchemar. Un acte de résistance.
Un voyage sensoriel qui évolue au gré des voix qui le hantent : des voix des poètes et de fous, d’une mère et d’un enfant. Pensées autoréflexives ou récits spontanés, témoignages ou fiction pure, ces voix évoquent tour à tour des souvenirs de violence et de guerre.
Un voyage sensoriel qui évolue au gré des voix qui le hantent : des voix des poètes et de fous, d’une mère et d’un enfant. Pensées autoréflexives ou récits spontanés, témoignages ou fiction pure, ces voix évoquent tour à tour des souvenirs de violence et de guerre.