En dansant, les abeilles se racontent des histoires sur le monde qui les entoure. Les humains jouent un rôle dans ces histoires, tantôt intimes et très proches, tantôt distants et à l'échelle industrielle. Les pensées de Nina de Vroome fourmillent comme les abeilles : depuis les alvéoles jusqu’à la plus grande économie mondiale, son essai documentaire Globes retrace les liens entre les humains et les abeilles. Conteurs accomplis, les uns comme les autres donnent corps à leur vie sous le soleil.
Le titre évoque la pluralité des mondes qui constituent notre Terre. Le documentaire examine l'économie mondialisée, mais aussi le paysage autour d'une ruche. Le niveau micro est constamment relié au niveau macro, le local au global. Globes établit des liens entre la culture et la nature et explore comment donner un sens au concept d'“écologie”. Le film essaime en diverses rencontres, puis revient toujours à un noyau, à l'instar des abeilles qui s’envolent en quête de fleurs et reviennent ensuite à leur ruche chargées de nectar.
Nina de Vroome
“Le montage a été une broderie très fine, c’est un montage d’associations d’idées, de juxtapositions, de parallèles. Ce film est presque une espèce de glossaire du montage : qu’est-ce que le montage peut faire ? Il peut associer, opposer, lier... C’est une grammaire qui fait jouer les conjonctions de coordinations : mais, et, donc, or…”
Nina de Vroome