The Jacket brosse le portrait de Jamal Hindawi, un Palestinien qui vit en exil avec sa famille dans le camp de réfugiés de Chatila à Beyrouth, au Liban. Ses amis et lui font du théâtre politique qui aborde leur lien profond avec la Palestine, terre natale, et leur statut de réfugiés au Liban, pays de résidence. Lorsque Jamal entreprend un voyage à la recherche d'un accessoire de théâtre perdu, il réalise à quel point les crises politiques et économiques successives ont bouleversé la région et ses habitants.
« Sur ce qu'il dit de la douleur de l'exil et d'une Palestine rêvée ou fantasmée, The Jacket résonne avec ardeur avec les heures sombres de l'actualité du Proche-Orient et nous oblige à penser et ressentir différemment, loin des discours et des images sans cesse ressassées et qui tournent à vide. »
Fred Arends / Cinergie
« The Jacket dit aussi la précarité économique d'un pays soumis aux aléas des fluctuations monétaires où l'on change des devises locales contre des dollars et où le prix de l'essence se négocie sans cesse : la circulation de l'argent est l'un des cœurs du film. Il s'agit pour le réalisateur de montrer un déracinement à l'œuvre comme la fille de Jamal, étudiante au Royaume-Uni afin de trouver une vie meilleure. »
Fred Arends / Cinergie
« C’est dans ce désert figuratif et littéral que se déroule la quête de Jamal. Son déplacement n’est pas une histoire isolée ; cela permet également, je l’espère, de comprendre les histoires des autres personnes qu’il rencontre au cours de son voyage. Ensemble, ils forment un paysage qui montre le déracinement d’un territoire, une appartenance en train d’être bouleversée. »
Mathijs Poppe
« Fruit d’une collaboration, le film se mue en un touchant et lumineux road movie. En quête de son précieux habit, Jamal passe de lieu en lieu, inquiet de ne pas retrouver cet objet à la charge symbolique très forte, dans un pays où chaque déplacement coûte terriblement cher. »
Adrien Corbeel / RTBF
« À la manière de grand cinéaste tel qu’Abbas Kiarostami, on remet en scène un événement réel. Le choix d’une fiction au documentaire vient d’une prise de conscience de Mathijs de pas parvenir à capturer l’essence de leur réel si complexe pour quelqu’un qui ne le connait pas. Il a choisi de devenir une passerelle pour mettre en image les véritables événements des réelles personnes qui jouent leur propre vie. »
Max Meunier / Le Suricate