Les mouettes meurent au port est le premier film belge à faire partie de la compétition officielle du festival de Cannes.
Ce cri pessimiste de détresse urbaine, soutenu musicalement par la partition de Jack Sels et Max Damasse, dépeint, dans un noir et blanc très expressionniste, les errances d'un homme tourmenté (Julien Schoenaerts) dans la ville portuaire et cosmopolite d'Anvers. Il ne rencontre de compréhension qu'auprès d'un orphelin et de deux femmes sans illusions. Héritages du réalisme poétique du cinéma français d'avant-guerre, il émane de ce mélange de drame étouffant et de thriller une force expressive singulière. Les images de terrains industriels déserts, de docks abandonnés, de quartiers blafards et miséreux et de grands bâtiments modernes et impersonnels sont symboliquement bien utilisées.
« Les mouettes meurent au port (de Kuypers, Michiels et Verhaevert) méritent des éloges pour la peinture d’atmosphère, l’utilisation dramatique des décors naturels du port d’Anvers et l’interprétation de la plupart des rôles. »
Francis N. Bolen
« Il émane de ce mélange de drame étouffant et de thriller une force expressive singulière. Les images de terrains industriels déserts, de docks abandonnés, de quartiers blafards et miséreux et de grands bâtiments modernes et impersonnels sont symboliquement bien utilisés. »
Luc Joris
« Le film fut montré à Cannes et les droits étrangers furent vendus jusqu’en Union Soviétique où il ne passa pas inaperçu puisque Sergei Paradjanov en parlait comme un des plus beaux films qu’il ait jamais vu. »
Michel Apers
![Seagulls Die in the Harbour (Rik Kuypers, Ivo Michiels, Roland Verhavert, 1955)](/sites/default/files/2021-08/WEB%20Affiche%20Meeuwen_web.jpeg)